La Declaration Universelle Des Droits De Lhomme Et Le Catholicisme

Nommé en 1968 Secrétaire du Comité Paix de la Commission Pontificale " Justice et Paix ", Philippe de la Chapelle va depuis cette date jusqu'en 1971 tenter de témoigner des nécessaires impératifs des Droits de l'Homme dans une période post-Conciliaire. Un témoignage vibrant de son expérience singulière. Il est à mi-chemin entre une synthèse précise, des réflexions juridiques et théologiques et l'apport circonstancié de témoignages vécus dans une ambiance internationale au Vatican et dans le monde où il est souvent missionné comme son délégué. Depuis les coulisses du Vatican, on voit défiler les grandes figures de l'histoire de la Curie Romaine, comme les Pontifes Paul VI, Jean Paul II, mais aussi des prix Nobel comme : Seam Mac Bride ou René Cassin. En 1971, déçu par l'opportunisme conservateur qui ne faisait que grandir depuis la fin du Concile, Philippe quitte son poste et retourne à la vie laïque où il prend en charge des missions internationales sur les Droits de l'Homme, notamment aux Nations Unies (Genève, New York), Unesco (Paris), Conseil de l'Europe (Strasbourg).

La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) est adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris au palais de Chaillot par la résolution 217 (III) A3. Elle précise les droits de l'homme fondamentaux. Sans véritable portée juridique en tant que tel, ce texte n'a qu'une valeur d'une proclamation de droits.