Analyse Critique De Lapplication Des Principes Du Developpement Territorial Durable Dans Les Zones Rurales Marginalisees Du Bresil

L’objectif de cette thèse est de vérifier la pertinence du concept (non stabilisé) de développement territorial durable (DTD) en tant que référent théorique mais également comme cadre stratégique pour la conception et la mise en œuvre de politiques et de projets de développement durable des territoires. Cette recherche porte plus spécifiquement sur le potentiel que représente la mise en œuvre de stratégies inspirées du DTD pour les zones rurales en difficulté. L’évaluation en elle-même a été menée à partir de l’analyse empirique de deux territoires ruraux brésiliens distincts, présentant de manière parfois paroxystique les caractéristiques de zones rurales marginalisées. La thèse s’est efforcée de questionner la pertinence du Développement Territorial Durable à trois niveaux, qui ont constitué les axes structurant de ce travail. Il s’est agit, dans un premier temps, de mettre en évidence les arguments montrant, d’un point de vue théorique, la pertinence de la conjugaison des concepts de développement territorial et de développement durable qui composent le socle théorique et méthodologique du DTD. Pour ce faire, nous avons réalisé un effort de « délimitation » du concept de DTD ainsi qu’une analyse des principes et des éléments qui composent, à savoir : l’articulation local-global pour l’intégration de la dimension environnementale, les acteurs et leurs systèmes d’organisation et d’action, de la gouvernance, le capital social et le territoire. L’évaluation empirique (en nous appuyant sur nos études de cas), de la capacité du DTD à orienter des stratégies et des démarches spécifiques, souples et en cohérence avec les contextes particuliers des territoires dans lesquels elles s’appliquent, constituait notre deuxième axe de recherche. Le constat de l’existence, à l’échelle du Brésil comme dans nos deux régions d’étude, de telles stratégies nous a amené à analyser, d’un point de vue normatif, les résultats des actions menées au moyen de critères correspondant aux principes objectifs du DTD. La recherche a notamment permis de vérifier qu’il n’y a pas unicité des trajectoires de développement et qu’en conséquence il ne peut pas y avoir universalité d’un modèle d’intervention (ce qui constituait une hypothèse forte de ce travail et du projet CAPES/COFECUB 449/04 dans lequel il s’inscrivait). L’analyse des cas du Cariri de la Paraíba et du Plateau Catarinense ont d’autre part permis de rejeter en partie l’hypothèse d’une masse critique nécessaire à l’implantation d’un processus de DTD, ce qui est particulièrement positif pour les zones rurales les plus dévitalisées. Cette étude nous a enfin permis de vérifier qu’en dépit d’un processus « normal » de réappropriation du concept de DTD, et du caractère encore ponctuel des réalisations observées, les actions menées dans le cadre de stratégies de DTD sont opérationnelles et efficientes dans le sens où elles contribuent à l’amélioration des conditions d’existence des populations concernées.

L'objectif général de cet essai est d'analyser l'importance de la prise en compte des principes de développement durable dans les études d'impact sur l'environnement ainsi que dans les plans de gestion environnementale et sociale. La problématique identifiée est que depuis la révolution industrielle, les activités de développement économique engendrent fréquemment des impacts environnementaux et socioéconomiques importants suscitant de vives controverses dans le domaine du développement durable. Afin de limiter les dommages causés à l'environnement et à la société, les études d'impact sur l'environnement souvent accompagnées d'un plan de gestion environnementale et sociale sont considérées comem étant des outils indispensables dans les prises de décision en matière de développement. En revanche, la plupart des études réalisées particulièrement dans les pays en développement n'évaluent pas adéquatement les facteurs environnementaux et une faible importance est accordée aux questions d'ordre social, culturel et sanitaire permettant ainsi de faire le lien entre le développement humain, l'activité économique et la gestion environnementale dans une perspective de développement durable. Dans ce contexte, une analyse critique sur une étude de cas d'un projet en cours de réalisation est effectuée à partir d'une grille d'analyse dans le but de déterminer si les principes de développement durable ont été pris en compte et appliqués lors de l'élaboration de l'étude d'impact sur l'environnement et la mise en oeuvre du plan de gestion environnementale et sociale. Les résultats de l'analyse démontrent que certaines mesures préconisées sont jugées plutôt théoriques et la participation effective des populations touchées par le projet aux processus de décision n'est pas réellement prise en compte. Sur le terrain, les acteurs impliqués disposent de peu de moyens techniques et de compétences pour appliquer adéquatement les mesures proposées. Des cas de non-respect des actions annoncées dans le rapport d'étude d'impact sont également constatés. Les conclusions de l'étude démontrent que la transparence, l'implication du public et la bonne gouvernance lors de la réalisation des études d'impact et la mise en oeuvre des mesures proposées constituent des enjeux incontournables pour parvenir à un développement durable. Une planification responsable des activités à mettre en oeuvre, le renforcement des capacités en étude d'impact, la consultation et l'implication du public touché dans la prise des décisions qui les concernent figurent parmi les principales recommandations formulées.

The global movement toward democracy, spurred in part by the ending of the cold war, has created opportunities for democratization not only in Europe and the former Soviet Union, but also in Africa. This book is based on workshops held in Benin, Ethiopia, and Namibia to better understand the dynamics of contemporary democratic movements in Africa. Key issues in the democratization process range from its institutional and political requirements to specific problems such as ethnic conflict, corruption, and role of donors in promoting democracy. By focusing on the opinion and views of African intellectuals, academics, writers, and political activists and observers, the book provides a unique perspective regarding the dynamics and problems of democratization in Africa.

Digital technologies are spreading rapidly, but digital dividends--the broader benefits of faster growth, more jobs, and better services--are not. If more than 40 percent of adults in East Africa pay their utility bills using a mobile phone, why can’t others around the world do the same? If 8 million entrepreneurs in China--one third of them women--can use an e-commerce platform to export goods to 120 countries, why can’t entrepreneurs elsewhere achieve the same global reach? And if India can provide unique digital identification to 1 billion people in five years, and thereby reduce corruption by billions of dollars, why can’t other countries replicate its success? Indeed, what’s holding back countries from realizing the profound and transformational effects that digital technologies are supposed to deliver? Two main reasons. First, nearly 60 percent of the world’s population are still offline and can’t participate in the digital economy in any meaningful way. Second, and more important, the benefits of digital technologies can be offset by growing risks. Startups can disrupt incumbents, but not when vested interests and regulatory uncertainty obstruct competition and the entry of new firms. Employment opportunities may be greater, but not when the labor market is polarized. The internet can be a platform for universal empowerment, but not when it becomes a tool for state control and elite capture. The World Development Report 2016 shows that while the digital revolution has forged ahead, its 'analog complements'--the regulations that promote entry and competition, the skills that enable workers to access and then leverage the new economy, and the institutions that are accountable to citizens--have not kept pace. And when these analog complements to digital investments are absent, the development impact can be disappointing. What, then, should countries do? They should formulate digital development strategies that are much broader than current information and communication technology (ICT) strategies. They should create a policy and institutional environment for technology that fosters the greatest benefits. In short, they need to build a strong analog foundation to deliver digital dividends to everyone, everywhere.

Proceedings from a conference "A global assessment of the 1989 recommendation on the safeguarding of traditional culture and folklore" held at the Smithsonian Institution June 27-30 1999. The purpose of the conference was to assess the implementation of the Recommendation (an international normative instrument adopted by UNESCO in 1989), to bring together points of view and perspectives on the Recommendaion from around the world, and suggest ways in which the Recommendation might develop in the future so that its purpose, the safeguarding of traditional culture and folklore, might be achieved.